La vie est souvent semée d’embûches et selon votre situation, certaines offres vous sont plus difficiles à atteindre que d’autres. Parmi elles, l’accès à l’assurance et à l’emprunt, qui est souvent laborieux, en particulier pour les individus rencontrant ou ayant rencontré des problèmes de santé.
Lorsque vous contractez un prêt, vous devez souscrire à une assurance pour vous protéger en cas de soucis (décès, perte d’emploi, invalidité, etc.), ce qui rend la situation beaucoup plus compliquée si vous présentez des soucis de santé graves (cancer, diabète, obésité, tabagisme…). Si vous faites partie de ces individus, rien n’est encore perdu, nous vous indiquons comment vous assurer et emprunter malgré votre risque aggravé de santé.
Convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé)
La convention AERAS est un dispositif ayant pour objectif de permettre aux personnes ayant un grave problème de santé d’avoir tout de même facilement accès à un prêt. Attention, elle ne garantit pas une réponse favorable dès le dépôt de votre dossier, mais plutôt que vos chances seront nettement accrues.
Signé entre l’État, les organismes d’assurance et les cellules d’accompagnement de ces personnes défavorisées, à l’instar de bycorefi.com, cet accord a été conclu en vue de les aider à accéder plus facilement aux crédits.
La convention s’applique aux prêts à la consommation et crédits immobiliers et professionnels, et permet de n’autoriser aucun refus de votre dossier avant trois examens. Après dépôt de celui-ci, l’assureur dispose de 3 semaines pour y donner suite.
Si le demandeur du crédit présente un risque aggravé de santé et que, justement, à cause de ce dernier, il n’est pas en mesure de contracter une assurance de prêt normale, son assureur applique directement la convention AERAS.
Trois examens sont réalisés dans l’étude du dossier : le premier est aussi valable en situation habituelle, il s’agit du questionnaire médical, le second est une étude plus poussée de votre situation durant laquelle le prêteur peut également demander des examens médicaux supplémentaires.
Si votre dossier ne fait pas l’objet d’une proposition à ce stade, votre dossier sera renvoyé pour un examen ultime. Durant cette troisième étude de votre dossier, des assureurs spécialisés dans ce type de cas analysent votre dossier et décident définitivement si, oui ou non, vous recevrez une proposition.
Le droit à l’oubli, de quoi s’agit-il ?
En 2015, la convention AERAS a été modifiée pour adopter le dispositif du droit à l’oubli qui prévoit qu’au-delà d’une certaine durée, les pathologies cancéreuses n’ont plus à être déclarées par le demandeur. Par ailleurs, certaines conditions doivent être respectées pour pouvoir en bénéficier :
- le cancer doit avoir été diagnostiqué avant 18 ans et le protocole thérapeutique cessé depuis 5 ans,
- le cancer a été diagnostiqué après 18 ans et le traitement actif du cancer doit avoir pris fin depuis 10 ans, sans rechute et sans traitement autre que l’hormonothérapie et l’immunothérapie,
- le contrat d’assurance doit prendre fin avant le 71e anniversaire du bénéficiaire,
- le financement demandé est en dessous de 320 000 euros.
Avec tous ces éléments, vous connaissez désormais les démarches à effectuer si vous êtes dans une situation similaire.